jeudi 18 août 2011

La crise: la toucher comme c'est agréable



La crise est partout: à la télé, à la radio, dans les journaux. Partout. Au point qu'elle est devenue notre meilleure amie. Elle nous réveille le matin et nous aide à nous endormir le soir, en nous jouant une petite berceuse. 

La crise est toujours élégante sur elle. Normal, tous nos impôts vont dans sa poche. Ce qui lui permet de s'habiller chez les plus grands couturiers.
Tout naturellement la crise roule dans les belles voitures avec un chauffeur à son service. Les transports en commun et les mauvaises odeurs qui y règnent, elle ne connaît pas. 

Lorsque la crise se rend à déjeûner chez les classes moyennes, elle laisse toujours ses interlocuteurs sonnés. Sonnés par sa voracité insoupçonnée. 
En revanche, elle se fait un devoir de ne jamais se déplacer dans les quartiers défavorisés: elle préfère y envoyer les huissiers ou la police. Car elle n'aime pas manquer de tact à l'égard des gueux et de la vermine. 

Avec l'effondrement de l'économie mondiale, la crise est devenue une immense star internationale. Des sommets, des réunions d'urgence, des conférences de presse, des éditoriaux et des débats à la télévision lui sont consacrés. Ses impresarios se recrutent parmi des chefs d'Etats et de gouvernements. Des économistes se chamaillent dans la description de son insaisissable personnalité.

La crise a aussi son parfum fétiche dont elle ne se sépare jamais et  dont elle n'hésite pas non plus à faire la publicité: le Bettencourt (de Guerlain).

Enfin la crise, c'est aussi une philosophie, une sagesse à laquelle de grands maîtres tels que Alain Minc, Bernard Henry Levy ou Jacques Attali tentent d'initier le peuple français littéralement enchanté et captivé. 

Oui fréquenter la crise, c'est vraiment agréable. Et tous ceux qui disent qu'elle constitue un problème ne comprennent décidément rien à la vie. 

5 commentaires:

  1. Il me semble qu'il y a un espace avant et après les "deux points". La rédaction laisse vraiment à désirer pour une journaliste mais toutes ces répétitions (je ne parle pas du mot crise en lui-même) sont peut-être volontaires.

    RépondreSupprimer
  2. La Crise mériterait quand même un C Majuscule non ?

    RépondreSupprimer
  3. Pouvez-vous préciser en quoi "BHL" est un grand maitre ? En chemise ouverte et en opportunisme sans doute. Mais de nos jours il existe bon nombre d'intellectuels plus sobres et sans aucun doute plus doués que lui. Thomas Piketty pour ne citer que lui.

    RépondreSupprimer
  4. @l'informatrice : "Parfum de crise", de chez Coco Chanel One...
    @Florentin : un peu d'humour, nom de bois ! BHL est le grand maître expert ès entartages, voilà tout !

    RépondreSupprimer
  5. Milne got to get his SCOTTISH blood boiling and go after the QUEEN!
    As for Arden..she's an asshole who fucks anything.
    And now we have the PROOF that CROWE- CRUISE - BERRIRO all into ESSO with the QUEEN!
    And with RIO and OSIRIS!
    How much CRUELTY can one POSSESS?
    BILL CLINTON and ANN COULTER are TELLING US!
    And it is ANYTHING but " PRETTY"!

    RépondreSupprimer